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Les températures basses devraient toucher essentiellement le nord-est de la France où l’anomalie de température est moindre et les plantes moins développées qu’ailleurs en France.
Dans une note parue le 7 janvier 2016, Arvalis fait le point sur l’état des céréales à paille d’hiver dont « l’état d’avancement extrême fait peur aux agriculteurs et aux conseillers ».
« Le cumul de températures observé depuis le semis jusqu’à aujourd’hui atteint ou dépasse nettement les références 2007 et 2012 », constate l’institut technique.
Partout en France, les céréales d’hiver ont connu des températures supérieures à la moyenne (notamment en décembre), ce qui conduit à des états de croissance et de développement importants et nettement supérieurs aux normales.
« L’anomalie de température est la plus forte à l’ouest d’une ligne Toulouse-Verdun, où l’on cumule environ 200°Cj de plus qu’une année médiane », chiffre Arvalis.


Arvalis se veut plutôt rassurant
En parallèle, les cumuls de pluie (période 01.10.2015-04.01.2016) sont partout inférieurs à la normale, selon l’organisme : « 50 % des postes météo étudiées (270 au total) voient leur déficit de précipitation supérieur à 85 mm. Seule la zone Nord-Pas-de-Calais-Picardie-Ile-de-France a un déficit de pluies inférieur à 50 mm. »
Toutefois, Arvalis se veut plutôt rassurant en précisant que le développement des cultures est avancé mais moindre qu’à la fin de janvier 2012 avant l’épisode de gel intense qui avait endommagé les cultures. Les dates de semis normales et la faible durée du jour limitent l’avancement des stades.
Le coup de froid annoncé cette semaine ne devrait pas être préjudiciable aux cultures en place, d’autant que les températures basses devraient toucher essentiellement le nord-est de la France où l’anomalie de température est moindre.

Source: La France Agricole
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La grippe aviaire:
En ce moment, nous entendons beaucoup parler de l'épidémie de grippe aviaire. Mais qu'est ce qu'est réellement la grippe aviaire et quelles en sont les conséquences? Quelle est l'ampleur de l'épidémie qui touche la France aujourd'hui?



Cette épidémie a commencé le 24 Novembre 2015 avec un premier foyer en Dordogne. La souche du virus est H5N1 et ne présente aucun signe de dangerosité pour l'homme. 
Le 14 Janvier 2016, on dénombrait par moins de 69 foyers touchant 8 départements du Sud Ouest (Dordogne, Landes, Haute-Vienne, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Lot et Haute-Garonne).


Le 14 Janvier, la Confédération paysanne annonce dans un communiqué: " la mise en place d'un vide sanitaire sur l'ensemble de la zone de restriction". En clair, il s'agit de stopper progressivement tous les élevages (au moins de canards) et de laisser passer plusieurs semaines avant le redémarrage de la production dans la zone concernée. Cela signifie l'arrêt de la production et pourrait causer une véritable catastrophe économique et sociale.

Qu'est ce que l'Influenza aviaire?
La grippe aviaire ou influenza aviaire est une maladie animale infectieuse, virale et très contagieuse. Elle affecte notamment les oiseaux chez lesquels elle peut provoquer des atteintes importantes pouvant aboutir rapidement à la mort. L'influenza aviaire fait partie des dangers sanitaires de catégories 1, sa déclaration est obligatoire.

Quelles espèces sont concernées?
Toutes les espèces d'oiseaux, domestiques ou sauvages, sont sensibles à cette maladie. 

Comment circule le virus?
La maladie peut être introduite dans un élevage par l'intermédiaire des véhicules, du matériels, des personnes, des fientes, des résidus d'élevage et d'oiseaux malades sauvages ou domestiques.

La consommation des produits de la volaille présente-t-elle un risque?
Non. La viande, le foie gras, les œufs ne présentent aucun risque pour la consommation.

Quels sont les signes cliniques?
Les formes graves se traduisent par une atteinte importante de l'état général des oiseaux surtout chez les poules et les dindes, les canards et les oies expriment peu de symptômes. Des symptômes respiratoires, digestifs ou nerveux peuvent y être associés. En cas de baisse de la productivité ou de mortalité anormale, les éleveurs doivent contacter un vétérinaire.

Quels sont les mesures de lutte?
En cas de suspicion: la mise en surveillance de l'exploitation, réalisation de prélèvements
En cas de confirmation: l'abattage et la destruction sur place de toutes les volailles et des œufs de l'exploitation, nettoyage et désinfection de l'exploitation, mise en place de zones de protection (rayon de 3 km) et de surveillance (rayon de 10 km) autour.

La vaccination est-elle possible?
La grande diversité des virus de l'influenza limite la portée d'une vaccination préventive. En France, la vaccination est interdite. 

D'après les informations fournies par le Ministère de l'Agriculture


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La FCO:
Depuis quelques mois maintenant, il y a une épidémie de FCO (Fièvre Catarrhale Ovine) en France. Aujourd'hui, le périmètre des foyers de la maladie touche presque toute la France.


Qu’est-ce que la fièvre catarrhale du mouton ?

La fièvre catarrhale du mouton ou maladie de la langue bleue est une maladie virale non contagieuse qui touche les ruminants domestiques et sauvages (essentiellement les ovins mais aussi les bovins, les caprins, les buffles, les antilopes, les cerfs, les wapitis et les camélidés). L’infection se transmet par de petits insectes piqueurs.
La sévérité de la maladie est fonction de l’espèce animale infectée. Les symptômes les plus graves touchent les ovins, provoquant perte de poids, chute de la production de laine et mortalité. Chez les ovins très sensibles, la morbidité peut atteindre 100%. La mortalité varie entre 2 et 30% en moyenne mais peut aller jusqu’à 70%.
Les bovins présentent souvent un taux d’infection plus élevé que les ovins ; la nature et la sévérité des signes cliniques varient en fonction de la souche virale.

Comment la maladie se transmet et se propage-t-elle ?

La clé de la transmission du virus de la maladie entre animaux est l’insecte vecteur. Les vecteurs s’infectent en ingérant le sang d’animaux contaminés. En l’absence de vecteurs, la maladie ne peut pas se propager d’un animal à l’autre. La transmission virale peut se produire tout au long de l’année, mais plus particulièrement lors des périodes pluvieuses
Les bovins infectés jouent un rôle significatif dans la persistance du virus dans une région. Les bovins peuvent jouer le rôle de source infectieuse pendant plusieurs semaines sans pour autant présenter nécessairement des signes cliniques; ce sont souvent les hôtes préférés des insectes vecteurs.

Quels sont les risques de santé publique liés à la fièvre catarrhale du mouton ?

Il n’existe aucun risque de santé publique lié à la fièvre catarrhale du mouton car elle n’est pas transmissible à l’homme.

Quelles sont les manifestations cliniques de la maladie ? 

Chez les ovins infectés, le tableau clinique est variable et peut se traduire par les signes suivants :
- fièvre ;
- hémorragies et ulcérations des tissus de la sphère oro-nasale ;
- hypersalivation, écoulement nasal et gonflement des lèvres, de la langue et de la région maxillaire ;
- inflammation du bourrelet podal (au-dessus des onglons) et boiterie ;
- affaiblissement, dépression, perte de poids ;
- diarrhées profuses, vomissements, pneumonie ;
- bleuissement de la langue par cyanose (rare) ;
- avortement éventuel chez les brebis ;
- arrêt possible de la production de laine en phase de convalescence, entraînant une alopécie partielle ou totale

Que fait-on pour prévenir et contrôler cette maladie ?

Mesures appliquées

Dans les zones endémiques, les programmes de surveillance consistent à pratiquer régulièrement des prélèvements chez les animaux de troupeaux sentinelles pour rechercher la présence du virus. En association avec les programmes de surveillance active destinés à identifier la localisation, la distribution et la prévalence des insectes vecteurs dans une zone donnée, les mesures de prophylaxie suivantes peuvent être mises en œuvre en fonction des nécessités :
- identification, surveillance et suivi des animaux sensibles et potentiellement contaminés ;
- mise en quarantaine et/ou restriction des déplacements lors de la période d’activité des insectes ;
- identification des zones spécifiées ;
- vaccination ;
- lutte contre les insectes.

La vaccination est la mesure la plus efficace et la plus simple pour réduire au minimum les pertes liées à la maladie et pour tenter d’interrompre le cycle entre les animaux contaminés et les vecteurs. Il est essentiel d’utiliser un vaccin qui assure une protection contre la ou les souches virales spécifiques présentes dans la zone concernée.

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Le 5 Janvier, nous avons été prévenu que le périmètre de la zone réglementée de la maladie s'était propagé en France. Nous avons donc eu l'obligation de vacciner nos deux vaches susceptibles de monter à Paris. La date limite du vaccin était le 13 Janvier avec un rappel 3 semaines après. 

Voici quelques photos de la vaccination de nos deux vaches :

Izzie et le vétérinaire (vous pouvez voir qu'Izzie et les piqûres, cela fait deux) ^^

Pottok et le vétérinaire (par contre pour elle c'est un "moment de détente le vaccin") ^^

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour l'information, en espérant qu'elle ne vous touche pas !

Anonyme a dit…

article intéressant, on espère que la FCO ne sera pas un problème pour vous

Anonyme a dit…

article bien construit qui nous apporte des informations intéressantes, en espérant que cela ne vous concernera pas!

Anonyme a dit…

FCO, FCO... ça y est, j'y suis ! !
C'est le Football Club d'Oloron, bien sûr !
Courageux d'en parler en plein coeur du pays du ballon ovale...
merci pour eux

Anonyme a dit…

Avec tous ces problèmes les éleveurs ont la vie dure.
Mais un BTS PA, c'est du solide, il ou elle avance toujours et travaille pour améliorer la situation.
Après la pluie viendra le beau temps. Heureusement parce qu'à Montardon c'est la mousson actuellement. Un ancien PA ( génération 2004)